Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques d'une vie, paroles de sep... et blog en chantier !

Au fil des mots et des maux (au 24/5/14)

poésiepoémier

 

Voici déjà l'automne

 

Les arbres sont dépouillés de leur parure d'été, tendre et verte à souhait. 

L'herbe verte a disparu : plus de fleurs, plus de trèfles.

Des feuilles mortes mais flamboyantes jonchent les allées sombres du parc.

Je marche, solitaire, sur un grand tapis roux où tombent des marrons qu'un écolier ramasse.

Moi aussi,  comme lui, je ramasse souvent le bonheur comme un marron tombé au sol.

Qu'ils sont loin ces marrons-là ; il faut déjà dire 'adieu' au tapis roux de son enfance perdu.

 

 

 


L'homme du large 

L'hommedulargemagritte

 Au seuil de la liberté

 Sorti du puits de vérité

 Il venait de l'empire des lumières

 Le domaine enchanté

 lejockeyperdu

 Il n'était qu'un jockey perdu

Car il regardait tous les jours

 Le monde éveillé

 Dans le faux miroir

 lusagedelaparole

 Il avait perdu l'usage de la parole

 Pour ne pas trahir le double secret

 Celui de l'enfance d'Icare

 Et celui de la clé des songes

 annonciationmagritte-1930

 L'annonciation

 De l'attentat par l'illumination

 Des valeurs personnelles

 Précéda le temps menaçant

 Les complices du magicien

 Les complices du magicien

 Sortirent des vases communicants

 Et les amants commirent le viol

 De Magritte


 En Hiver

 fallensnow

Je regarde les maisons en ruine,

oasis du passé, pointer leur cime

vers un ciel absent ; espoir irréel et dérisoire.

Les souvenirs tombent, doux durs et lointains,

dans ma mémoire étroite

de petite morte rescapée de l'enfance.

Soudain un groupe de survivants

dévale mon esprit ; oasis de pensée.

Ils crient à tue-tête et traînent avec eux la somme des illusions.

Je laisse mourir doucement ce mirage du passé

redevenu un instant présent

et marche éternellement dans les ruines de mon futur.


 

rouge

Hémmoragie

Rêves et illusions coulent par une égraniture de mon inconscient.

De cette plaie il sort un sang empoisonné

et qui pourtant à un goût de rêverie.

Cette injection n'a fait que réveiller l'abcès que je croyais guéri.

et dont je sais maintenant qu'il ne se refermerra qu'avec ma vie.

Terreur inutile qui n'apporterait que le  désespoir.


 

hfeu1

Pleine de lumière

et pourtant sans éclat

dans l'infini pénombre

de son regard de diable

Loin vers le ciel

se cachent

le mystère de nos rêves

le message de nos cauchemars

Quel prix faudra t-il payer

pour percer le secret de la clé des songes ?


 

 

imagesF27RB7L9

Dans l'immensité

où ma vie se perd

je dois trouver un repère

Peut-être dans les profondeurs d'un lac

où je me noierais

un lac calme, profond et captivant

un lac bleu comme la couleur de tes yeux

un lac qui pourrait n'être que ton regard


pont00contradiction

 DESTIN

Horizon d'espoir dans un cri 

Murmure de l'eau dans la mort

Lumière d'oubli

Peur et souffrance

Mensonge et trahison

Limite oubliée de l'histoire

Chant mort du temps

Ombre de réalité

Tristesse et chagrin

Trahison et blessure

Prison immense de notre passé

Rire maléfique de l'éternité

Larmes et folie

Blessure et remords

Cadenas bloqué d'une idéologie

Battement sourds d'une révolte

Ombre de nouveauté

Rancune et haine

Remords et pardon

Prisonnier volontaire de l'existence

Tintements discrets d'un désir

Haine et amour

Pardon et oubli


 

l'oiseau bleu

Dans un grand océan

De lumière et de fleurs

Comme un grand oiseau blanc

Traversant le fleuve

Sur un nuage du temps

 Il fouillait sa mémoire

Et fuyait le présent 


 

fsorciere

Vision déformée d'une sorcière d'aujourd'hui

Qui hurle dans le temps pour rattraper l'oiseau blanc

Sorcière déformée qui parle aux fils sacrés

Du patron milliardaire aux sourires amers 

Hurlement déformé par les nuages roses

Hurlement que l'enfant écoute, comme un vestige de sa mère libérée

Temps déformé par l'oiseau, cet enfant milliardaire

Héritant du sourire amer d'une sorcière insouciante

Visage déformé d'une femme d'aujourd'hui

Qui hurle dans le temps pour rattraper son enfant


 

imagesA3F3U2IZ

 Les décors de ma vie

sont comme les fleurs

qui décorent les allées

alignées et éphémères

dans l'océan du superficiel

Les faux-amis

traîtres pardonnés

me font improviser

un monologue infini

aux couleurs de solitude

Les amis oubliés

ceux qui ont su rester anonymes

et ceux qui l'ont caché

apportent leur lot de souvenirs

et de désespoir tu.

Les confidences écoutées

les secrets respectés

ne sont plus que des jeux

qui nous auraient rendu heureux

si nous y avions cru

Et l'amour invisible

fait de toi un mystère

et de moi une question

Où est la vérité ?

Où est l'illusion ?


 

1286233-lalphabet-totalement-repense-avec-la-beaute-du-corps-humain-23

F, comme femme

J'accroche au fil des jours

Les étoiles impalpables

Qui s'éteignent avec ton illusion

J'accroche au fil des couleurs

Des soleils invisibles

Qui brûlent comme ton regard

Au fils du temps

J'accroche à ma mémoire

Les larmes et les détresses

Dont tu emplis mon espace

J'accroche aux jours qui filent

Ton image étincelante

J'accroche aux couleurs qui filent

Ton visage exigeant

J'accroche au temps qui file

Ton souvenir mouvant

Je file avec le rouet de ma mémoire

Une toile dont je reste prisonnière

Je file avec mes mains

L'avenir meurtrier

Je file avec mon corps

L'existence fébrile d'un fils

Qui fuit déjà cette folie


 

tumblr_msbm90GljO1rh95xlo1_1280

 

Les chiens qui gardaient leurs maisons

Les édredons qui chauffaient leurs lits

Les tétines qui nourrissaient leurs enfants

Les casseroles qui préparaient leurs dîners

Les mains qui les caressaient

Ils les appelaient des femmes

Ils les appelaient leurs femmes

Et chacun disait 'ma' femme

 


 

images4

 

Il faudra que je continue jusqu'au bout

Avec ton souvenir

T'effacer serait gommer une partie de moi-même.

Le temps passe et

Nos mémoires ne se quittent pas depuis deux ans déjà.

Si je les regarde à travers toi : le temps passe si vite qu'il ne compte plus.

 

J'ai failli me perdre sans le vouloir.

Il m'a sauvé sans le vouloir.

 

 Maintenant je sais que je n'en ai pas fini avec ton amour.

Même de loin, tu me protèges.

Mais si tu es quelque part c'est en moi.

 


 

cielcloudone1

 

Comme pour un grand voyage

Elle avait pris la route sans âge

Qui la menait à son enfant

Elle n'en vivra pas plus longtemps

Mais pour le faire père du soleil

Elle a quitté le ciel

Trompé le prince des ténèbres

Et refusé la trève

Reste, reste avec moi

Restes de rêves

Restes de moi

Rêves de toi

Reste sans loi

Rêves pour toi

 Arrivée jusqu'au bout

De son chemin de boue

On lui a dit : 'Merci beaucoup,

Ton enfant tient debout,

Il fera un beau soldat'.

Le temps est fini

Où j'avais besoin d'être jolie.


  

imagesJSM8MGO0

 

Tu brûles les larmes de mes yeux

Tu inondes ma réalité

Tu enflammes ma vérité

 

La loi de mes seize ans me condamne à l'incertitude

La loi de tes seize ans te condamne à la solitude

 

Et le réseau infini

Des ligne perdues

Ne fait plus de cadeau

Aux enfants corrompus

Ils ne croient plus

A la réalité

A la vérité

A l'amour

Au retour

En Dieu

Ils ne croient qu'en eux

Et en leur trépas


 

 

imagesS2HK1IRI

 

Lignes droites de ma réalité

Lignes brisées de ma vérité

Lignes courbes de mon amour

 

Cercle de mes illusions

Demi-cercle de mes visions

Zigzags de mon existence

 

Carré de ma destruction


 

 

imagesP45X5E6B

 

Les yeux de l'enfant rimaient avec le ciel et l'eau.

Pourquoi niait-il de que me hurlaient ses yeux ?

Avait-il si peur des mots qu'il ne connaissait pas ?


 

 

femmenuages

 

Aux berges de l'inconnu

Les arbres semblent sourire

Et les fleurs chanter

Sous un soleil blanc

Les désirs des oiseaux-souvenirs

Ne sont qu'une simple prière

D'hommes et de femmes

Qui s'apprêtent à perdre leur mémoire

Il n'y a pas de grotte miraculeuse

Et les Dieux sont absents

De ce lieu d'oubli oublié

D'où nait l'avenir

L'adieu à la raison

Et celui de la réalité

Sont les seuls murmures

Qui troublent cette atmosphère

C'est un vase de bonheur

Que les larmes d'un homme

Ont créé un jour de folie

Où la passion était reine

L'éternité dans le présent

Est la seule à laquelle

On doit croire

Quand le bonheur est à découvert

Et ce n'est pas le paradis

Car ce n'est pas la mort

Et ce n'est pas le rêve

Car ce n'est pas le sommeil


 

 

images

 

Dans l'histoire de mes seize ans il y a

Des questions qui restèrent sans réponse

Des larmes qui ne furent pas essuyées

Des cris qui ne furent pas entendus

Des souvenirs qui ne furent pas effacés

De l'amour pas toujours partagé

Des messages pas toujours entendus

Des pièges pas toujours évités

Des amis qui n'en étaient pas

Des espoirs qui furent éventrés

 


 

 

images3

 

L'enfant aux yeux d'acier

Regardait la déesse brisée

Qui avait goûté à la liberté

 

L'enfant aux yeux d'acier

Regardait la déesse brisée

qui avait pris la liberté de l'aimer

 

L'enfant aux yeux d'acier

Regardat la déesse brisée

Avec laquelle il avait joué

 

L'enfant aux yeux d'acier

Regardait la déesse brisée

qui n'était plus qu'un jouet cassé

 

L'enfant aux yeux d'acier

Regardait en pleurant

Cette déesse brisée qu'il aimait

 

L'enfant aux yeux d'acier

Recollait de ses larmes

Consolait de son amour

Une toute petite déesse


 

 

imagesPZ7XNGHY

 

 Roses d'un jour

Vous me faites sourire

Dans le temps qui court

L'espoir de votre rire

Nourrit mon amour

Quand reviendra le vent

Dans cette contrée déserte

Où ma réalité se perd, et ment,

De régions plus vertes

Il ramènera la semence du temps

Et vous repousserez, vite,

Dans mon paradis fané

Où l'eau fait encore des rides

Alors, des nuages à l'enfer volés

Nous rafraichiront bien vite

 


 

 

12014881

 

J'oublie le désespoir dans le reflet de ses yeux

Sommmes d'illusions

Océans de passion

Comme un nuage du temps

Accroche aux berges de l'inconnu

Son souvenir mouvant

Un souvenir qui n'est que terreur inutile

Et n'apportera que le message de mes cauchemars


 

 

imagesTMRNHX1L

 

Sur les nuages déchirés

Sur tous les amis oubliés

Le temps a laissé le cancer du souvenir

Eventré, déchiré, tranché, égorgé...

J'ai peur

Pourquoi les hommes ont-ils une mémoire ?

Pourquoi avons-nous des souvenirs ?

 


( ...)


 

 

imagesQDQ3ZYLU

 

Je me souviens de mon émoi

C'était en Italie, à Rome, je crois

 

Que devant une fenêtre ouverte

Sans la voir nous l'avons découverte

Que nous l'entendimes s'épanouir

Puis jouir.

 

 De retour à l'hôtel, ma foi...

Ce Romeo... comment s'appelait-il déjà ?

Pensait-il à une belle italienne

Quand il me fit sienne ?

 

Mais quand il m'enmena dans la spirale

Mes gémissements de parisienne

Etaient rythmés par les rales

D'une mystérieuse italienne.

http://www.youtube.com/watch?v=Fps0S2N_N8U

  


 

tumblr_mg650pxnM81qgyrhno1_250

 

J'aurais voulu que tu existes

 

Tu m'aurais aimée

Pas seulement désirée

Tu m'aurais aimée

Pas seulement faite jouir

 

Je t'aurais aimé

Et pas seulement caressé ou sucé

Je t'aurais aimé

pas seulement fait frémir

 

Nous aurions fait la nuit

Et partagé au lit

Un café au petit matin

Avant de nous quitter sereins

 

Nous aurions voyagé

Dans nos mondes

Et dans le monde

Enlacés

 

J'aurais voulu te rencontrer

Mais ta route n'a pas croisé la mienne

J'aurais voulu te rencontrer

Mais tu n'existes pas

 

Alors : on m'a désiré et, sexuelle,

J'ai aimé parfois rendre la caresse

Mais toujours il manque une étincelle

Pour que cela ne soit plus qu'une simple histoire de fesses

 

Je ne t'ai pas rencontré

On ne m'a pas aimée

On a seulement désiré

Mon corps abandonné

 

Je ne t'ai pas rencontré

On ne m'a pas aimée

On a seulement troqué

Du plaisir plus ou moins partagé

 

Je ne t'ai pas rencontré

Et je n'ai pas aimé

Même si j'ai fait vibrer

Plus d'un mâle frustré ou excité

 

J'aurais voulu te rencontrer

Mais ta route n'a pas croisé la mienne

J'aurais voulu te rencontrer

Mais tu n'existes pas

 


 

 

6hyc18tg

..... I....

L ike you...

E ven in silence

V irtually

E lle

N ever stop

T o whisper : 'see you again'


 

 

Publicité
Publicité
Chroniques d'une vie, paroles de sep... et blog en chantier !
Publicité
Chroniques d'une vie, paroles de sep... et blog en chantier !
  • Sep, écriture, lecture, plaisirs, voyages, jeux, bref, je ne sais pas encore au juste de quoi je parlerai... enfin de moi, comme toujours, quand on écrit, mais... pour un autre, réel ou virtuel, pour l'autre, d'autres.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Derniers commentaires
Publicité