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Origine du monde
Origines du monde
Origines des mondes
Origine des mondes
Certains disent en avoir fait le tour
J'ai marché, pas sur la lune non, mais sur la muraille
de cette Chine à la fois moderne et ancestrale
J'ai caressé pachamama au Pérou
La Turquie m'a déoutée avec ses cheminées de fées
Je ne suis pas allé chez les zoulous
Mais j'avais vingt ans quand sur un sol africain, j'ai posé le pied
Et je crois que je n'ai jamais ressenti
L'étrangeté de façon aussi aigüe
Aujourd'hui je sais que je n'aurai jamais tout vu jamais tout lu,
Tout dit ou tout écrit
Reste la ressemblance dans la différence
Dans la différence, il y a les autres et leur présence
Toujours
Les autres et leur amour
Parfois
Origine du monde :
Centre de la terre
Paysages ?
Voyages
Plaisir qui nous réunit
Dans cette vie
Des bras qui m'enserrent
Ou des doigts qui me sondent
Paysages
Il est des paysages
Pour moi tout un programme
De savoureux voyages.
Paysages de femmes.
Douce géographie
De monts, vallées et plaines,
Toutes courbes jolies.
Fragile porcelaine.
Je ne peux rester sage
Et à en perdre haleine
Je boirai le breuvage
De la tendre fontaine.
C'est une pipe ?
C'est un baiser, c'est un nuage
C'est de ton envie le partage
C'est dans mon souffle le frisson
Dans ma bouche la chaleur
De ton désir en floraison
Et de toute ton ardeur
Une pipe ? Ces instants
Où les mots les plus poétiques sont finalement :
C'est bon
Ceci est une pipe
Des papillons rouges par milliers
Dans mon ventre se sont envolés.
J'ai découvert l'électricité
Tes lèvres sur mon sexe érigé.
Lentement tu m'emmènes très loin
Avec ta bouche qui va et vient.
Ta langue sur ma tige d'airain
Attise le brasier de mes reins.
J'ai lu dans ton regard le désir
Quand tu m'a fait don de mon plaisir.
Tout mon corps ne cesse de frémir
Je m'abandonne dans un long soupir.
Echange de regards complices
Elle lui écarte les cuisses,
Caresses offertes et reçues
Enfonce son doigt, un peu plus.
Echange de regards complices
Elle suce le clitoris,
Caresse offertes et reçues
La boit à en être repue.
La porte arrière
Certains le croient puant mais il est là charmant
Entre fesses perdu le joli trou du cul…
Il est là qui attend le baiser de l’amant
Qu’il soit donc pourfendu cet œillet défendu…
Par un doigt exploré, doucement dilaté
Puis un deuxième doigt pour élargir l’endroit…
Avant d’y déposer la salive salée
La langue dans l’émoi en lèche les parois…
Le voilà lubrifié, à la saillie paré
Doucement doucement pénètre lentement…
Quand il y est entré la douleur a passée
Doucement doucement premiers mouvements…
Augmente la cadence et approche la transe
Chacun à son plaisir ensemble à ce délire…
De partager la danse et jaillir la semence
Le divin élixir le nectar du plaisir…
Vidées les testicules alors l’amant décule
Sexe encore bandant déjà un peu pendant…
Et l’homme se recule épuisé il bascule
Elle se tourne et prend dans sa bouche le gland…
La maîtresse assouvie avec les lèvres essuie
Le méat barbouillé la verge fatiguée…
Et lorsqu’elle a fini le sperme recueilli
Dans un tendre baiser se le sont partagé…
Encore ?
En corps ?
J'en sais tant et si peu sur elle
Elle aussi est... virtuelle
Réel mélangé au virtuel
Virtuel mélangé au charnel
Dites-moi quels sont ses plaisirs
Dites-moi quel est son élixir
À tous ces vers plein de désirs,
Qu'est-ce qui dans ces mots l'attire
Uniquement intellectuels
Ces frissons pour elle
Ces appels sensuels
Ou bien complètement sexuels ?
Assise ou couchée,
Nue ou habillée
Qu'elle garde ou non son corps sage
Devant tous ces coquins messages
Ces mots lui sont une belle récréation
Et elle les reçoit avec délectation
Comme de douces mains sous son corsage
Qui l'accompagnent dans les nuages
Encore?
J'en sais tant et si peu sur elle
Réel mélangé au virtuel
Dites-moi quels sont ses plaisirs
À tous ces vers plein de désirs,
Uniquement intellectuel
Ou bien complètement sexuel?
Les lit-elle assise ou couchée,
Est-elle nue ou habillée?
Puis garde-t'elle son corps sage
Devant tous ces coquins messages
La main douce dans le corsage
S'en va-t'elle jusqu'aux nuages?
S'offre-t'elle par procuration
Une chaude récréation?
Petite chatte noire.
Petite chatte noire.
Petite chatte noire.
Mes lèvres sur tes lèvres,
Mon corps lié à ton corps,
Encore. Encore. Encore.
Tu as quitté tes bas.
Mes lèvres à tes lèvres
Baisent
Le trésor qu'elles protègent.
Je déguste ton jus.
Tu as quitté tes bas.
Mes doigts à ta raie
Caressent
La porte qu'elle recèle.
J'y ai versé mon jus.
Tu as quitté tes bas.
Maintenant.
Maintenant,
Maintenant je suis dressé
Prends moi. Baise moi. Bois moi.
C'est à la pleine lune
Que je deviendrai loup
Méfie- toi du garou
Pour ma bonne fortune
Je pourrai te croquer...
APPAS
Chassés tous les tracas
Des sens, c'est le repas
Oh oui à pas de loup
Viens tâter mes appas
Viens, j'ai ôté mes bas
Quand tu viens dans mon cou
Quand tu viens dans mon dos
Quand tu viens sur ma peau
Que de frissons, d'envies
Quand dans tes bras je suis
Quand sous tes mains je vis
Quand dans tes bras je crie
Quand sous tes mains je plie
Quand dans tes bras je jouis
Encore
Après l'amour les deux corps nus
Elle maîtresse et lui amant,
De caresses ils sont repus
Du désir encore pourtant....
Sur le lit défait, allongés,
De leurs regards ils se sourient
Ne voulant pas se séparer
Unis jusqu'au bout de la nuit...
Alors une main s'aventure
Les corps se cherchent à nouveau,
Lèvres au creux d'une courbure,
Baiser le doux grain de sa peau...
Offerte elle le guide en elle
Elle reçoit dans son calice
De tout son plaisir le doux miel
Le flux aux saveurs de délice...
L'amant
Son corps à moitié découvert
Sur le grand lit de nos ébats,
Mon regard ne peut s'en défaire
Et le caresse avec émoi,
J'admire son sexe au repos
Un frisson me zèbre le dos,
Délicatement je le touche
J'y pose tendrement ma bouche,
Sa main passe dans mes cheveux
Il gémit son acquiescement,
Lui aussi veut ce que je veux :
Le plaisir de mon tendre amant.
Rêve
Cette nuit j’ai rêvé de nos doigts emmêlés
De nos bouches unies en un fougueux baiser
Qui dès qu’il fut finit vite recommencé.
Cette nuit j’ai rêvé de mes mains sur ton corps
Caressantes en allant de trésor en trésor
Sans jamais se lasser, toujours, encore encore.
Cette nuit j’ai rêvé ton parfum sur ma peau
Tu en baisais le grain en ondes crescendo
Me dénudant de tous mes mâles oripeaux.
Cette nuit j’ai rêvé que la petite mort
Trop longtemps attendu nos ébats venait clore
Tant qu’au réveil les draps s’en souviennent encore.
Extase
Lentement ma main remonte le long de ta cuisse
Tes jambes s’écartent m’offrant le visa rêvé,
Lèvres à lèvres, ma langue à ton clitoris
Un doigt, puis deux pénètrent ton intimité.
Ta main dans mes cheveux se crispe. Tu jouis…
Sur mon torse ta bouche délicatement
Trace son chemin, et mon sexe se redresse
Lèvres à la verge, ta langue à mon gland
Pendant que ta main tendrement me caresse.
Ma main dans tes cheveux se crispe. Je jouis…
Bulles de désirs
Elles volent aux vents
Elles vont dérivant,
Selon ton bon plaisir
Les bulles de désirs
Qu’ils soient féminins
Qu’ils soient masculins.
Que flottent tes envies
Disperser à l’envi,
Saurai-je m’en saisir
Des bulles de désirs
Les baiser de mon miel
Au monde virtuel.
Elles volent aux vents
Ces bulles de désirs,
Dispenser à l’envi.
Doucement, doucement
Que monte le plaisir
Que nous soyons réjouis…
Callipyge
Tu n'es pas callipyge dis-tu
Moi, je ne crois que ce que je vois.
Chaque fois que j'ai clos mes paupières
Afin d'imaginer ton derrière
J'ai découvert toutes les promesses
Que nous offre une paire de fesses
Tant qu'on veut les toucher les baiser
Y embraser le trésor caché.
Moi, je ne crois que ce que je vois.
Chaque fois c'était un joli cul.
En écho à l'écho
Que ce trésor encore,
Qui nous lie et délie,
Pendant bien des années
de tendresse et d'envies
Te soit promesse d'or
D'une infinie saveur
Par ta bouche baisé
Avec ou sans douceur
Echo à ta promenade à Orsay
Que ce trésor encore
Pendant bien des années
Me soit promesse d'or
Par ma bouche baisé
Qu'au délicat bouton
Niché à l'origine
J'apporte le frisson
D'une couleur sanguine
Que doucement ma langue
Y danse sarabande
Qu'elle y vienne et y tangue
Enivrée et gourmande
Pauvre monsieur Courbet
Détruite sa colonne,
Moi je vous le promet
Elle est loin d'être atone...
Ô Vénus callipyge
Marche devant moi
Que mon regard se fige
Au dessus de tes bas
Ta part d'anatomie
Offerte à mon désir
Je l'admire et l'envie
Elle m'appelle et m'attire
Mes yeux qui la caresse
Au lacrymal de joie
S'immonde avec ivresse
À chacun de tes pas.
A propos d'Orsay
Ah il faut voir le monde
Et tous ces yeux qui sondent
L'ineffable et troublante
Origine fascinante
Source où jaillit la vie
Le frisson et l'envie
le goût de mes ivresses
l'appel de nos caresses
Les cris de tes amantes
Ah tous ces yeux qui sondent
l'ineffable et troublante
Origine du monde
Chaque fois que possible
Je passe par Orsay
Voir l'oeuvre de Courbet
Car j'y suis fort sensible.
J'en ai vu dans ma vie
Souvent à moi offerte
Entre cuisses ouvertes
Chaque fois si jolie.
Toujours ces origines
M'ont fait me délecter
Lorsque j'y ai goûté
La mielleuse cyprine.
Chablis
Il est pour qui s'y connaît
Quelques coteaux icaunais
Qui ne sont pas tous grands crus
Pourtant jamais corrompus.
Et que jasent les jaseurs
Tous ces messieurs beaux parleurs
Glosant le vers en concours,
Lui, nous garde des discours.
Coulant au fond du palais
Toujours tient ce qu'il promet.
La joie noyant la détresse
Réussit cette prouesse.
Quand la vie nous a trahis
C'est le verre de Chablis
Qui dit en quelques mots
Que voici les jours nouveaux.
Ma réponse à la petite chatte noire:
Digue sera rompue
Et le fleuve apaisé
Qui, un jour, l'aurait cru,
Sera réalité.
Dans son lit tout moelleux
Elle sera bienheureuse
Là n'est pas un vœu pieu
Pour la chatte langoureuse,
Quai Anatole France
Sera comblé son cul,
Par delà la licence
Du matou corrompu.
Elle se promenait au jardin des délices
Fraîche et blanche sous ses vêtements toute nue
La rosée perlait à la fleur entre ses cuisses
Elle souriait de son regard ingénu
Femmes et hommes de tous âges à son passage
Papillons aux ventre se sentaient tout ému
Quand elle est répartie dans tous le paysage
Tous les cœurs brûlaient sur des rythmes corrompus
Fi des jaseurs et vive Calliope
La p'tite parisienne
Veut rester dans son pieu
Est-ce un vœux bien pieux ?
D'être la gardienne
D'un cul si corrompu
Où reste la douceur
La fraicheur de son jus
La candeur de sa sueur
J'y ai dansé ma langue
Ballerine gourmande
Sucer ton jus de mangue
Et mordiller l'amande
Puis jusque vers l'oeillet
Au sourire plissé
J'ai fait le court trajet
Lui aussi l'embraser
Corrompue c'est bien vu
La chatte noire pleure
Des larmes qu'elle n'a plus
Désormais sans pudeur
Rancœur, aigreur, malheur,
Ont entaché son âme
Que faire de cette vie ?
Que faire de sept vies ?
Elle prend de la hauteur
Sur les toits elle avance
Elle bondit sans peur
Quai Anatole-France
La ptite parisienne
Aperçoit la Seine
Corrompue c'est bien ça ?
La fraicheur l'emporta
C'est ainsi qu'elle mit fin
A toutes ses épreuves
Dans le lit du fleuve
La ptite chatte brune à
La fraîcheur corrompue
a enfin disparu
Es tu brune es tu blonde
Entre tes fesses rondes
Es tu blonde es tu brune
Quelle couleur à la lune
A ton bassin
Parisienne
Je déverserai mon fleuve.
Fi de géographie
Pour une fois la Saône
Peut oublier le Rhône
Et voguer vers Paris.
La chatte noire
La p'tite chatte noire
marche sur le trottoir
Boulevard Rochechouart
Elle ira au Chat Noir
Oublier dans l'absinthe
Les P'tits Princes blessés
Dans des combats biaisés
Libérée des contraintes
Elle sera cette chatte
Qui appelle à l'envi
Et dis : tu viens qu'on s'tate ?
Et promis je t'essuie
C'est que cinquante euros
Elle a mal aux boyaux
La p'tite chatte noire
Marche sur le trottoir
Boulevard Rochechouart
Corrompue c'est bien vu
La chatte noire pleure
Sa fraîcheur est perdue
Le Chat Noir
Viendrez-vous au Chat Noir boulevard Rochechouart
Ensemble nous irons boire la verte absinthe,
Goûter la poésie jusque très tard le soir.
Nous y serons joyeux libérés des contraintes.
J’y serai votre amant, vous serez ma maîtresse,
Installés isolés nous resterons complices
Dans nos regards caresses et nos baisers promesses,
Nos remplirons nos vers avec délice.
A la fin de la nuit quand viendra le matin
Nous aurons peu dormi mais nous serons si bien
D’avoir franchit le pas, humer tous les parfums
Dans le méli-mélo de nos corps embrasés
Encore goûterons les plaisirs partagés,
Le désir et l’envie jusqu’à la satiété.
Remembrance
J’ai les lèvres humides
Quand elles se souviennent
De tes tétons gonflés
Qu’elles ont tant embrassés.
J’ai les mains qui se crispent
Quand elles se souviennent
Du doux grain de ta peau
Qu’elles ont tant caressé.
J’ai la bite tendue
Quand elle se souvient
Du sillon de ton cul
Qu’elle à tant labouré.
A Ecrire ensemble
Déjà je tremble
De fraicheur corrompue
Ne serai jamais repu
Indique moi
Le mode d'emploi
Et tout mon temps perdu
Sera pour ton cul
A mon avis ?
Mona vit un jour son virtuel vit
Mona en a envie
Il vit sa mie
et son envie
Ils se suivent
Et avec Mona son amie
il vit son envie et jouit
Elle l'essuie
Puis Mona suit ses envies
Comme il vit sa vie
Fantaisie à Mona
Voilà
Mona en vie
Je vois là
Mon envie.
Mona me suit
Et moi j'ai jouit,
Mona m'essuie.
Emoi ! En ai-je ? Oui !!!!
Bienvenue dans nos fraîcheurs corrompues
Entre et viens ajouter
Tes mots, ton chant, aux miens
D'autres sont plus cochons
Mais sont bien occupés
Dans un porno plus chien
Ou dans d'autres salons
A corrompre altiers
La fraicheur et le bien
Quand ils n'ont pas leur nom
J'aurai pu par amour des mots
Poster sur des sites "normaux"
Mes quatrains, mes sonnets, mes chants
Qui barrent la beauté du temps...
Mais voilà j'aime aussi le cul
Le langage salace et cru.
Alors c'est sur "Rêvebébé"
Que je pose mes vers osés.
Là où l'inconnue libertine
Me répond en rimes coquines
M'entraînant chaque fois plus loin
Sur les érotiques chemins.
J'avoue y prendre du plaisir
De pouvoir enfin tant écrire
En franchissant tous les tabous
Pour faire mouiller son minou
Qu'elle protège de jupons
Dont sur le site elle fait son nom.
Ah la belle, retrousse-les
Que je vienne de mes baisers
Embraser cette voie sacrée,
Ma langue pour y déguster
Ton miel féminin, ton désir
Tendre et onctueux élixir...
La fraîche heure... du matin
A éveillé mon corps
rompu, sous tes bras : ceint.
Rompu oui, par tes lèvres,
Mes envies tu dévides
Sous ta langue avide
Mon corps est pris de fièvre
Je sens tes doigts jouer
Dans le creux de ma raie
A m'en faire trembler
A me faire sombrer
Nos mains jouent sans pudeur
Nos doigts avec bonheur
Feront monter si loin
Nos cris au rang de râles
Me voici animale
Le matin pour témoin
La fraicheur s'évanouit
S'en va sans plus de bruit
Empli d'un virtuel jus
Mon cul est... corrompu
À t'imaginer nue
Pour réchauffer l'ambiance
Pas de problème de sens
Le vers deviendra cru
Je retiens la licence
Et sans aucun scrupule
Me saisi de ton cul
Qui parle l'indulgence ?
Vois plutôt de la licence
Dans ma 'gente' faiblesse
et jisque dans mes fesses
Un 'genre' de licence
presque poétique
même presqu'érotique
pour mettre un peu d'ambiance
Nos petites fantaisies
Dans mon cerveau sclérosé
mélangent la poésie
à nos 'dialogues' muets
J'avais corrigé la coquille
N'y voyant que broutille...
Pour cette maladresse
Pas de punition
Pour ce gente de faiblesse
Indulgent restons.
Quand à la face lune
J'en espère la fortune.
- En 'Beaunnois' : qui a vu
cette haine impure
coquille faite express ?
ou simple maladresse ?
- Ma belle n'en aie cure :
je ne vois que ton cul.
Voilà que les corps exultent
Projectiles volontaires
De la grande catapulte
De ces amours adultères,
Ces rencontres clandestines
Où l'on parle si peu,
Les longues heures calines
Faites d'ébats langoureux
Où chacun donne à l'autre
Toute respiration.
Me donnerez vous la votre
Toute votre passion ?
Il avait le parfum frais
De ces chablis fruités
Le Beaunnois l'enivrait
Elle but jusqu'à la lie
Elle en devint la chatte
Qui appelle à l'envi
Un bien virtuel matou
Pour qu'il flatte son cou
Et lèche son minou
Ils feront les vendanges
De ces mots qu'on échange
quand des rêves nous démangent
Je suis venu sans frapper
Et je ne regrette pas
Quand ma bouche s'est posée
Pour un baiser délicat
Sur l'épaule dénudée
Offerte en doux appât
J'ai moi aussi frissoné
Quand sur la peau nue mes doigts
Ont tendrement caressés
Ces courbes tendues vers moi
Mon ardeur s'est emballée
Plongeant mon corps en émoi
Je reviendrai sans frapper
Pour ces purs instants de joie
Le virtuel est partout
Et le voilà chez moi
Il est entré ma foi
Sans frapper les trois coups
Sur mon cou est passé
Une bouche désirée
Sur ma peau ont couru
Des frissons défendus
Ses mains ont entendu
L'appel de ma peau nue
Me voilà virtuel Pour te lire la belle.
Envoi moi ton message,
Surtout ne soit pas sage,
Décrit moi tes désirs
Offre-moi tes plaisirs
Avoue-moi tes faiblesses
Partage tes caresses.
Troublée
J'aime ces paroles qui disent l'émoi
De ces yeux qui ne finissent pas
Gourmands, de goûter nos appâs
Dans tous ces purs instants de joie
Où le désir avec entrain
Nous fait vibrer entre vos mains.
J'aime ces bas jarretelles pincées
Quand ils allongent les jambes galbées
Qui vont se perdre sous une robe noire
Si courte que l'on peut apercevoir
Aux troublants vents légers et polissons
La soie blanche caressant la toison.
J'aime cette dentelle chemisier
Offrant en transparence le bustier
Tendu par la poitrine généreuse
Qui espère qu'une main baladeuse
Vienne lui pincer ses bruns mamelons,
La caresser, lui donner le frisson.
J'aime ces yeux au sourire coquin,
Cette bouche au lèvres rouges carmin,
Tout cet érotisme flottant dans l'air
Autour de cette femme sang et chair
Qui me donne d'étranges sensations
Et me trouble jusqu'à la déraison.
Sur la toile
Qui que tu sois, où que tu sois,
Gourmand je viendrai jusqu'à toi,
Entre tes cuisses déguster
Tes lèvres de tendres baisers.
Je serai femme comme toi
Connaissant tout de tes désirs,
Je t'amènerai au plaisir
Avec ma langue avec mes doigts.
Je serai homme comme lui
Esclave de ton seul plaisir,
Le sexe offert à tes désirs
Noyé dans ta chair attendrie.
Mais je ne suis que quelques mots
Aux vents des fantasmes jetés
Sur la toile des connectés
Qui rêvent du grain de ta peau.